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dimanche 13 avril 2014
L'homme et sa caste
« La caste est un système de partition, de catégorisation de la population en groupes distincts qui forment la société. » D’une manière générale, les occidentaux et les peuples se faisant valoir de la société moderne trouvent ça injuste sans se rendre compte que ça existe chez eux, et partout dans le monde, dans toutes les civilisations. En Inde, le système reposait sur une échelle de valeurs, des échelons, la vie de chaque hindou était régie par les règles de sa caste ; de la plus haute : les Brahmanes (prêtres, enseignants, hommes de loi) à la plus basse : les parias que l’on appelait aussi les intouchables (forgerons, pêcheurs, ouvriers, balayeurs, cordonniers…). Entre les deux on retrouvait les Kschatriyas, les Vaischyas, et les Schudras. En Europe la population était répartie entre le clergé, la noblesse et le tiers état à savoir les hommes proches de Dieu, l’aristocratie et la bourgeoisie, la masse populaire. De nos jours, en faisant une analyse globale, on peut en déduire que les 7 milliards d’individus qui peuplent la planète sont divisés ainsi : L’homme de connaissance, l’homme de puissance, l’homme d’action productive vitale, l’homme de rude travail et de service. Il n’y a donc pas d’égalité entre les hommes puisque c’est un processus naturel qui vous place dans l’une ou l’autre de ces catégories en fonction du besoin évolutif de votre âme qui est prédéterminé dans l’espace situé entre la mort et une nouvelle naissance. De plus, tous les êtres humains sont soumis à une multitude de possibilités dans la composition de leur psychique offerte par les trois gunas : le satva (équilibre, pureté, vérité, intelligence) ; les rajas (l’instinct lié aux énergies, passions, désirs vitaux) ; le tamas (l’ignorance, la paresse, l’engourdissement, l’inertie). Les trois gunas sont dans la tradition du yoga et de l’Ayurveda des qualités principales dont l’interaction produit toutes les figures de la création qui émanent de la nature originelle. Ces trois propriétés s’alternent mutuellement ou en continuité pour former une qualité dominante ; ces trois états du psychiques peuvent se combiner à l’ infini avec toujours une forte prédominance de l’un ou l’autre pour constituer un condiment, une sauce, une recette ; autrement dit ce que les gens appellent leur petit caractère. Un homme sattvique-rajasique est intelligent mais gouverné par ses désirs vitaux, ses vices et ses adorations : la cupidité, l’avarice, la colère, la bestialité, l’égoïsme, l’hypocrisie, la jalousie, la gourmandise, la luxure, la soif de puissance ou de richesse…un homme gouverné par le tamas est stupide, paresseux, obscure, lourdingue, à la limite de la débilité mentale, aux portes de l’asile pour aliénés. L’Ayurveda considère que la maladie surtout chronique est la conséquence d’un état tamasique, d’une accumulation de toxines dans le corps, de pensées et émotions négatives qui produisent la dépression et l’état suicidaire. La combinaison de ces trois éléments forme un être doté d’attributs distincts de mérite ou de vertu que l’on peut également diviser en deux sous catégories : le Deva (proche de Dieu, du bien) et l’Asura (proche du diable, du mal).
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